Max Ottoni, né en 1918 et décédé en 2010, photographe français, reporter pour les journaux de 1946 jusqu'au début des années 1960, a posé son regard sur des anonymes, " des petites personnes " et de nombreuses personnalités et vedettes connues ou en devenir, en France, au Brésil, au Chili, en Russie et en Chine. Le fonds photographique de ce reporter peu connu réunit une large quantité de négatifs noir et blanc, essentiellement au format 6x6.

Il y a plusieurs facteurs dans l'œuvre de Max Ottoni qui rendent ses clichés uniques. Sans cesse 'déporté' dès son plus jeune âge (drame familial, enrôlement militaire, prisonnier de guerre), il jette un regard neuf et fixe l'instant sans timidité ni préjugés sur un monde en changement, dans les sphères sociales, politiques ou du music-hall.

La famille Ottoni étant une des familles fondatrices du Brésil, Max Ottoni part donc pour le Brésil puis pour le Chili comme photographe reporter. Il s'intéressera autant aux stars qu'aux personnes ouvrières, paysannes, ou des favelas, portant ce regard extérieur sans complaisance mais amateur de beauté. Les femmes y sont sublimées. Certains portraits gardent une fraicheur par-delà les époques. De retour à Paris après sept ans de vie dans le nouveau monde, il accompagne en Russie et en Chine une délégation française en tant que reporter. Ce moment sera très intense pour lui, et l'amènera à produire un ensemble de clichés inoubliables. A compter des années 60, Max Ottoni quittera le monde du reportage social pour le reportage industriel auprès de sociétés reconnues. Profondément inventif, il sera un pionnier des techniques audiovisuelles de l'époque.

Du temps de ses reportages, ses clichés figent souvent des personnalités dans leur intimité ; comme ses photographies de Marcel Cerdan - il a demeuré plusieurs jours dans sa maison, ou celles de Boris Vian jouant avec son fils. Dans ces années-là, pour Max Ottoni, le photographe rendait les gens heureux du simple fait qu'il s'intéressait à eux.

Cet ouvrage " Carte Blanche de Max Ottoni " est donc un travail d'étape qui devrait se poursuivre avec la mise en valeur des meilleurs clichés inédits du fonds Max Ottoni, pris entre l'après-guerre et les années 60.

Suite à un repérage de lieux historiquement chargés, la sélection de quelques sites représentatifs dans la commune de Pantin, au Nord-Est de Paris, a permis de comparer le patrimoine bâti du début du 20ème siècle à celui du début du 21ème. Les cartes postales anciennes offrent souvent un support historique très utile à la démarche.

En choisissant soigneusement l'angle et le cadrage de la prise de vue comme il aurait été décidé par un photographe aux autours de 1910, de surprenantes comparaisons émergent telles que la constance de certaines activités commerçantes (boulangeries, cafés, ...)

Numérisation d'un fonds photographique multi-formats Noir & Blanc et/ou Couleur (négatifs, diapositives, support papier)

Lors de la numérisation, et suivant l'état du document original, des procédés de correction sont appliqués (micro poussières, densité, …)

Nettoyage de salissures, tâches, poussières ou autres imperfections importantes

Reconstruction de zones manquantes

Recadrage

Suppression / Reconstruction d'éléments à la demande

Ré-équilibrage des couleurs

Montage

Corrections des yeux rouges

Ravivement de parties trop sombres, atténuation de parties trop claires

Indexation informatique et saisie des métadonnées disponibles associées au photographies (date, lieu, titre, format, ...) des fichiers numérisés

Édition d'un document d'indexation

Gestion sécurisée des documents originaux

(négatifs, diapositives, documents papiers …)

Sauvegarde principale et de secours des fichiers numérisés

Livraison d'un fichier image, avant et après restauration / retouche, formaté et encapsulé à la demande du client (par ex: TIF, PDF, ...)